À l'attention : de toutes et de tous
URGENCE !
Nous voulons des gynécologues médicaux en nombre suffisant pour toutes les femmes !
Le 14 février 2013, face aux sénateurs, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine reconnaissait
que « les femmes françaises sont particulièrement attachées à la gynécologie médicale : 93 % d’entre elles souhaitent pouvoir consulter un médecin formé dans cette spécialité qui renvoie à l’intime »; et elle précisait : « Je tiens à exprimer devant vous ma volonté de faire en sorte qu’elles puissent accéder, lorsqu’elles le souhaitent, à un gynécologue médical. »
- Après ces déclarations, et seulement 35 postes annoncés alors, la ministre décidait en juillet d’attribuer 41 postes pour la rentrée 2013. Ce nombre, obtenu à la suite d’une mobilisation particulière - de nombreux parlementaires intervenant à notre appel avec détermination auprès de la ministre -, bien que supérieur aux précédents, est encore loin de répondre à l’urgence : de plus en plus de femmes ne trouvent plus de gynécos, ou attendent des mois pour un rendez-vous, et les jeunes filles ont les plus grandes difficultés à avoir accès à un gynécologue médical !
- C’est en 2003, après une mobilisation de plusieurs années, 3 millions de signatures sur la pétition du CDGM et plusieurs manifestations, que les femmes et les gynécologues, avec le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, obtenaient le rétablissement de la spécialité de Gynécologie médicale. Après 17 années d'interruption, des gynécologues médicaux allaient à nouveau être formés pour nous, pour nos filles et nos petites-filles !
Mais force est de constater que le suivi gynécologique indispensable et que les femmes exigent est menacé : alors que, dès 2003, il aurait fallu former 120 gynécologues médicaux par an pour le simple remplacement des départs à la retraite, seuls 20 postes d’internes par an jusqu’à 2008, 27 pour 2009, 24 pour 2010, puis 30 postes pour 2011, aussi peu, 30, en 2012, étaient attribués à la gynécologie médicale et 41 pour la rentrée 2013.
- Une nouvelle fois, nous lançons un cri d'alarme : l'accès à la gynécologie médicale est menacé de DISPARITION pour la grande majorité des femmes ! - Or, si en France le nombre de cancers du col de l'utérus a été divisé par 4 en en 20 ans, et si les femmes sont seulement 6,7% à être privées d'utérus à 50 ans, contre 30 à 46% dans le reste de l'Europe, c'est grâce au suivi gynécologique qu'assurent les médecins spécialistes des femmes : les gynécologues médicaux.
- Faute de gynécos, seules un quart des femmes en âge de consulter le peuvent encore ! Face à cette pénurie, dont sont responsables les pouvoirs publics depuis des années, il faut une augmentation décisive du nombre d’internes en gynécologie médicale ! Un " transfert de tâches " aux médecins non spécialistes, aux sages-femmes, aux pharmaciens ne peut être une solution pour la santé des femmes ! Les femmes leur font toute confiance, mais chacun dans l'exercice de leur métier. Pour une véritable prévention, pour le suivi gynécologique, les femmes ont besoin des médecins spécialistes que sont les gynécologues médicaux ! Depuis 2003, grâce à la mobilisation, sont à nouveau formés de jeunes gynécologues médicaux. Pour éviter une grave régression (…), les postes d’internes nécessaires doivent être créés et l’accès direct garanti !
- Formation de gynécologues médicaux en nombre suffisant ! C'est urgent ! C'est vital !
- Toutes les femmes doivent pouvoir consulter un gynécologue médical !
C’est pourquoi le CDGM continue son action auprès des pouvoirs publics concernant cette question dont dépend la santé de millions de femmes. Et il invite les femmes à l’aider à établir l’état des lieux en répondant au questionnaire « Vous et la gynécologie médicale », disponible sur son site www.cdgm.org
Signez et faites signer la pétition !
Nous voulons des gynécologues médicaux en nombre suffisant pour toutes les femmes !
Le 14 février 2013, face aux sénateurs, la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine reconnaissait
que « les femmes françaises sont particulièrement attachées à la gynécologie médicale : 93 % d’entre elles souhaitent pouvoir consulter un médecin formé dans cette spécialité qui renvoie à l’intime »; et elle précisait : « Je tiens à exprimer devant vous ma volonté de faire en sorte qu’elles puissent accéder, lorsqu’elles le souhaitent, à un gynécologue médical. »
- Après ces déclarations, et seulement 35 postes annoncés alors, la ministre décidait en juillet d’attribuer 41 postes pour la rentrée 2013. Ce nombre, obtenu à la suite d’une mobilisation particulière - de nombreux parlementaires intervenant à notre appel avec détermination auprès de la ministre -, bien que supérieur aux précédents, est encore loin de répondre à l’urgence : de plus en plus de femmes ne trouvent plus de gynécos, ou attendent des mois pour un rendez-vous, et les jeunes filles ont les plus grandes difficultés à avoir accès à un gynécologue médical !
- C’est en 2003, après une mobilisation de plusieurs années, 3 millions de signatures sur la pétition du CDGM et plusieurs manifestations, que les femmes et les gynécologues, avec le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, obtenaient le rétablissement de la spécialité de Gynécologie médicale. Après 17 années d'interruption, des gynécologues médicaux allaient à nouveau être formés pour nous, pour nos filles et nos petites-filles !
Mais force est de constater que le suivi gynécologique indispensable et que les femmes exigent est menacé : alors que, dès 2003, il aurait fallu former 120 gynécologues médicaux par an pour le simple remplacement des départs à la retraite, seuls 20 postes d’internes par an jusqu’à 2008, 27 pour 2009, 24 pour 2010, puis 30 postes pour 2011, aussi peu, 30, en 2012, étaient attribués à la gynécologie médicale et 41 pour la rentrée 2013.
- Une nouvelle fois, nous lançons un cri d'alarme : l'accès à la gynécologie médicale est menacé de DISPARITION pour la grande majorité des femmes ! - Or, si en France le nombre de cancers du col de l'utérus a été divisé par 4 en en 20 ans, et si les femmes sont seulement 6,7% à être privées d'utérus à 50 ans, contre 30 à 46% dans le reste de l'Europe, c'est grâce au suivi gynécologique qu'assurent les médecins spécialistes des femmes : les gynécologues médicaux.
- Faute de gynécos, seules un quart des femmes en âge de consulter le peuvent encore ! Face à cette pénurie, dont sont responsables les pouvoirs publics depuis des années, il faut une augmentation décisive du nombre d’internes en gynécologie médicale ! Un " transfert de tâches " aux médecins non spécialistes, aux sages-femmes, aux pharmaciens ne peut être une solution pour la santé des femmes ! Les femmes leur font toute confiance, mais chacun dans l'exercice de leur métier. Pour une véritable prévention, pour le suivi gynécologique, les femmes ont besoin des médecins spécialistes que sont les gynécologues médicaux ! Depuis 2003, grâce à la mobilisation, sont à nouveau formés de jeunes gynécologues médicaux. Pour éviter une grave régression (…), les postes d’internes nécessaires doivent être créés et l’accès direct garanti !
- Formation de gynécologues médicaux en nombre suffisant ! C'est urgent ! C'est vital !
- Toutes les femmes doivent pouvoir consulter un gynécologue médical !
C’est pourquoi le CDGM continue son action auprès des pouvoirs publics concernant cette question dont dépend la santé de millions de femmes. Et il invite les femmes à l’aider à établir l’état des lieux en répondant au questionnaire « Vous et la gynécologie médicale », disponible sur son site www.cdgm.org
Signez et faites signer la pétition !
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