30 mai 2012


Monroerama ...à lire!




Qu’y a-t-il encore à dire sur elle ? Même si certains livres font autorité, la plupart proposent un regard unidimensionnel sur l’époque et sur cette « MM girl » ainsi qu’on la surnommait.
Monroerama ne prétend livrer aucune explication. Si cet ouvrage a une raison d’être, c’est celle de rendre compte de la complexité d’une femme née moins que rien et devenue plus que tout, qui rêvait d’être une star avec une envie si dévorante qu’elle y fut engloutie.
Monroerama est un puzzle, un tableau abstrait et coloré où divers contributeurs posent leur touche. Ce dispositif en forme de télescopages me semble le plus à même d’embrasser un tel personnage et de proposer une grille de lecture ultra-contemporaine.
Ainsi ce livre rassemble-t-il des éléments aussi différents que des interviews de cinéastes, d’un parfumeur ou d’un coloriste ; des listes des maisons où Marilyn a vécu, des jolies robes qu’elle a portées, des plus prestigieuses enchères de ses effets personnels ; des infographies résumant ses liens avec ses amants, ses mentors, ses amis ; des textes d’écrivains qui livrent leur vision de Marilyn ; des essais sur sa voix, sexy et voilée, sur les causes de sa mort ou sur les contrats peu avantageux qui la liaient à la 20th Century Fox... Toutes choses qui tentent de refléter ce que fut la vie de Marilyn Monroe. Aussi sérieuse que futile. Aussi dramatique que légère.
En refermant Monroerama, sans doute aurez-vous une vision différente de Marilyn Monroe. » F.-M. S.
Conçu et dirigé par Françoise-Marie Santucci, avec Élisabeth Franck-Dumas, Monroerama rassemble entre autres les contributions de Jerome Charyn, Marie Darrieussecq, Olivier Assayas, Maylis de Kerangal, Michel Contat, Ann Scott, Bruce Benderson, Maïwenn, ainsi que celle de l’artiste Douglas Gordon, celle du nouveau président de La Quinzaine des réalisateurs Edouard Waintrop, et celles des journalistes Maïté Turonnet et Sandrine Cabut.

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