Rapporté pour vous du Conseil général d'île de France, qui travaille sur la création d'un centre de ressources pour l'égalité hommes femmes, un futur "EDEN ".en quelque sorte !
Des affiches éditées par le crips
"Nous, les hommes et les femmes", composée de 10 affiches/thèmes pour faire réagir sur les violences, les inégalités et les discriminations dont sont victimes les femmes.
Allez prenez un peu de temps, cela fait du bien de lire ces textes Cela renforce & rend fortes toutes nos convictions
(Les images seront plus grandes si vous cliquez dessus)
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
VALEUR AJOUTÉE ?
Le début des années 1960 marque un tournant dans l’histoire du travail
des femmes, le taux d’activité de ces dernières amorçant alors
une progression rapide : en France, pour les femmes de 25 à 49 ans
il est passé de 59,9 % en 1975 à 82,3 % en 2006.
Le nombre de femmesactives a doublé entre 1962 et 1999 passant de 6,6 millions à
12,2 millions.
Cependant, hommes et femmes continuent à ne pasexercer les mêmes métiers.
Des formations...
Concernant la formation, la meilleure réussite scolaire des filles
se confirme aujourd’hui, et se traduit notamment au niveau de l’accès
à l’enseignement supérieur :
les femmes sont majoritaires parmi lestitulaires du baccalauréat (53 % en 2006), ainsi qu’à l’université(56,6 %). L’observation des filières d’enseignement supérieur révèle
le maintien d’une différenciation sexuée des cursus, avec, aux extrêmes,
les lettres, les arts et les sciences humaines à dominante féminine
et les sciences et techniques à dominante masculine.
Dans toutes les filières universitaires, les femmes sont proportionnellement moins
nombreuses au fur et à mesure que l’on avance dans la formation.
... et des métiers différenciés
La grande majorité de la population active féminine (78,9 %) est
concentrée dans cinq secteurs d’activité : éducation, santé et action
sociale, commerce, administrations, services aux particuliers et aux
entreprises, phénomène couramment désigné sous le nom de ségrégation
horizontale du marché du travail.
D’autres secteurs, à l’inverse, sont très fortement masculinisés, à l’instar de l’industrie,
notamment automobile (82,5 % d’hommes), des biens d’équipement(80,6 %),
de la construction (90,4 %) et des transports (76,7 %).
Source : Insee, enquête emploi 2006
JENNA FALCY / Genève / Suisse / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPESVALEUR AJOUTÉE ?
Le début des années 1960 marque un tournant dans l’histoire du travail
des femmes, le taux d’activité de ces dernières amorçant alors
une progression rapide : en France, pour les femmes de 25 à 49 ans
il est passé de 59,9 % en 1975 à 82,3 % en 2006.
Le nombre de femmesactives a doublé entre 1962 et 1999 passant de 6,6 millions à
12,2 millions.
Cependant, hommes et femmes continuent à ne pasexercer les mêmes métiers.
Des formations...
Concernant la formation, la meilleure réussite scolaire des filles
se confirme aujourd’hui, et se traduit notamment au niveau de l’accès
à l’enseignement supérieur :
les femmes sont majoritaires parmi lestitulaires du baccalauréat (53 % en 2006), ainsi qu’à l’université(56,6 %). L’observation des filières d’enseignement supérieur révèle
le maintien d’une différenciation sexuée des cursus, avec, aux extrêmes,
les lettres, les arts et les sciences humaines à dominante féminine
et les sciences et techniques à dominante masculine.
Dans toutes les filières universitaires, les femmes sont proportionnellement moins
nombreuses au fur et à mesure que l’on avance dans la formation.
... et des métiers différenciés
La grande majorité de la population active féminine (78,9 %) est
concentrée dans cinq secteurs d’activité : éducation, santé et action
sociale, commerce, administrations, services aux particuliers et aux
entreprises, phénomène couramment désigné sous le nom de ségrégation
horizontale du marché du travail.
D’autres secteurs, à l’inverse, sont très fortement masculinisés, à l’instar de l’industrie,
notamment automobile (82,5 % d’hommes), des biens d’équipement(80,6 %),
de la construction (90,4 %) et des transports (76,7 %).
Source : Insee, enquête emploi 2006
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
L’ÉCHELLE DU POUVOIR
Femmes et travail
La progression de l’activité salariée des femmes a représenté un
élément majeur de la transformation de leur statut social au cours
des trois dernières décennies.
Toutefois, cette dynamique n’a pas débouché sur une égalité des
sexes face au travail et à l’emploi.
La ségrégation horizontale (division sexuée du travail concernant
les formations et les métiers) se double d’une ségrégation verticale
(les femmes sont de moins en moins nombreuses au fur et à mesure
que l’on progresse dans l’échelle des métiers).
La hiérarchisation des métiers
Les femmes sont minoritaires dans les postes et les métiers les plus
valorisés socialement et/ou financièrement.
Elles représentent 76,8 %des employés et 49,4 % des professions intermédiaires
(en particulier dans les métiers de l’éducation, du soin, et de l’accompagnement
s’inscrivant dans la continuité du rôle et des valeurs « féminines »).
Elles ne sont plus que 37,3 % parmi les cadres et professions
intellectuelles supérieures et 17,1 % parmi les chefs d’entreprises
de 10 salariés et plus. Source : Insee, enquête emploi 2007
Les inégalités professionnelles
En France, alors que depuis 1972 la loi impose « à travail égal, salaire égal »,
le salaire moyen des femmes reste inférieur à celui des hommes
de 18,5 % dans le secteur privé et semi-public et de 37 % si on intègre
les temps partiels (30,3 % des femmes occupent un emploi à temps partiel
contre 5,8 % des hommes. La part des femmes parmi les travailleurs
à temps partiel est de 82 %).
Source : Insee, enquête emploi 2007
Femmes et représentation politique
Plusieurs décennies après l’accès des femmes au droit de vote
(loi du 21 avril 1944 pour la France), leur participation en politique
reste faible et ce, malgré la mise en place de quotas ou d’actions
visant à accroître la représentation des femmes en politique.
Les femmes représentent :
12,3 % des conseillers généraux
13,8 % des maires
18,5 % des députés
21,9 % des sénateurs
35 % des conseillers municipaux
43,6 % des députés français au Parlement européen
47,6 % des conseillers régionaux / Source : Observatoire de la parité 2008
ELENA STENNICOVA / Bruxelles / Belgique / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
L’ÉCHELLE DU POUVOIR
Femmes et travail
La progression de l’activité salariée des femmes a représenté un
élément majeur de la transformation de leur statut social au cours
des trois dernières décennies.
Toutefois, cette dynamique n’a pas débouché sur une égalité des
sexes face au travail et à l’emploi.
La ségrégation horizontale (division sexuée du travail concernant
les formations et les métiers) se double d’une ségrégation verticale
(les femmes sont de moins en moins nombreuses au fur et à mesure
que l’on progresse dans l’échelle des métiers).
La hiérarchisation des métiers
Les femmes sont minoritaires dans les postes et les métiers les plus
valorisés socialement et/ou financièrement.
Elles représentent 76,8 %des employés et 49,4 % des professions intermédiaires
(en particulier dans les métiers de l’éducation, du soin, et de l’accompagnement
s’inscrivant dans la continuité du rôle et des valeurs « féminines »).
Elles ne sont plus que 37,3 % parmi les cadres et professions
intellectuelles supérieures et 17,1 % parmi les chefs d’entreprises
de 10 salariés et plus. Source : Insee, enquête emploi 2007
Les inégalités professionnelles
En France, alors que depuis 1972 la loi impose « à travail égal, salaire égal »,
le salaire moyen des femmes reste inférieur à celui des hommes
de 18,5 % dans le secteur privé et semi-public et de 37 % si on intègre
les temps partiels (30,3 % des femmes occupent un emploi à temps partiel
contre 5,8 % des hommes. La part des femmes parmi les travailleurs
à temps partiel est de 82 %).
Source : Insee, enquête emploi 2007
Femmes et représentation politique
Plusieurs décennies après l’accès des femmes au droit de vote
(loi du 21 avril 1944 pour la France), leur participation en politique
reste faible et ce, malgré la mise en place de quotas ou d’actions
visant à accroître la représentation des femmes en politique.
Les femmes représentent :
12,3 % des conseillers généraux
13,8 % des maires
18,5 % des députés
21,9 % des sénateurs
35 % des conseillers municipaux
43,6 % des députés français au Parlement européen
47,6 % des conseillers régionaux / Source : Observatoire de la parité 2008
ELENA STENNICOVA / Bruxelles / Belgique / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMESSUPER WOMAN
L’assignation des femmes au travail domestique participe d’une
division sexuée du travail. À la séparation entre les travaux
des hommes et des femmes s’ajoute un principe hiérarchique
où les travaux des hommes sont mieux reconnus socialement
et économiquement que ceux des femmes.
Malgré des représentations égalitaires quant au partage des tâches
dans le couple, les pratiques changent peu et très lentement.
Sur une journée, les femmes continuent à consacrer deux fois plus
de temps que les hommes au travail domestique.
Évolution des temps sociaux au cours d’une journée moyenne
femmes hommes
1986 1999 1986 1999
temps physiologique (dormir,
faire sa toilette, se nourrir) 11 h 40 11 h 48 11 h 28 11 h 32
travail, études, formation 3 h 16 3 h 27 5 h 47 5 h 30
temps domestique 5 h 07 4 h 36 2 h 07 2 h 13
— ménage, courses 4 h 10 3 h 40 1 h 10 1 h 15
— soins aux enfants 0 h 42 0 h 38 0 h 10 0 h 11
— jardinage, bricolage 0 h 15 0 h 18 0 h 47 0 h 47
temps libre 3 h 13 3 h 31 3 h 53 4 h 09
trajet 0 h 44 0 h 38 0 h 45 0 h 36
total 24 h 00 24 h 00 24 h 00 24 h 00
Champ : France métropolitaine, individus âgés de 15 ans à 60 ans, hors étudiants
et retraités
Source : Insee, enquêtes emploi du temps 1986 et 1999
ADRIAAN GABRIËLS / Gand / Belgique / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
L’assignation des femmes au travail domestique participe d’une
division sexuée du travail. À la séparation entre les travaux
des hommes et des femmes s’ajoute un principe hiérarchique
où les travaux des hommes sont mieux reconnus socialement
et économiquement que ceux des femmes.
Malgré des représentations égalitaires quant au partage des tâches
dans le couple, les pratiques changent peu et très lentement.
Sur une journée, les femmes continuent à consacrer deux fois plus
de temps que les hommes au travail domestique.
Évolution des temps sociaux au cours d’une journée moyenne
femmes hommes
1986 1999 1986 1999
temps physiologique (dormir,
faire sa toilette, se nourrir) 11 h 40 11 h 48 11 h 28 11 h 32
travail, études, formation 3 h 16 3 h 27 5 h 47 5 h 30
temps domestique 5 h 07 4 h 36 2 h 07 2 h 13
— ménage, courses 4 h 10 3 h 40 1 h 10 1 h 15
— soins aux enfants 0 h 42 0 h 38 0 h 10 0 h 11
— jardinage, bricolage 0 h 15 0 h 18 0 h 47 0 h 47
temps libre 3 h 13 3 h 31 3 h 53 4 h 09
trajet 0 h 44 0 h 38 0 h 45 0 h 36
total 24 h 00 24 h 00 24 h 00 24 h 00
Champ : France métropolitaine, individus âgés de 15 ans à 60 ans, hors étudiants
et retraités
Source : Insee, enquêtes emploi du temps 1986 et 1999
ADRIAAN GABRIËLS / Gand / Belgique / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
LES FEMMES DANS L’HISTOIRE
L’histoire, telle qu’elle est transmise dans les écoles et universités,
est écrite par des historiens, spécialistes du décryptage et de
l’interprétation des archives.
Or, jusqu’à une période récente,les sources émanant directement des femmes
ou sur les femmes étaient rares.
Ceci explique, en partie, la difficulté à élaborer une histoire des femmes ou même
à comprendre leur place dans l’histoire politique,économique, religieuse et culturelle.
Liste forcément incomplète de femmes célèbres démontrant par là-même
l’arbitraire de la mémoire historique et culturelle de notre société :
Nefertiti, 1377 à 1358 av. J.-C., épouse d’Aménophis IV, roi d’Égypte.
Cléopâtre VII, 69 à 30 av. J.-C., reine d’Égypte.
Salomé dite la danseuse, 31 apr. J.-C., fille d’Hérode-Philippe
et d’Hérodias.
Aliénor d’Aquitaine, 1122-1204, reine de France puis d’Angleterre.
Jeanne d’Arc, 1412-1431, elle obligea les Anglais à lever le siège
d’Orléans (1429). Elle fut brûlée à Rouen par les Anglais.
Catherine de Médicis, 1519-1589, reine de France, femme d’Henri II.
La Grande Catherine (Catherine II), 1729-1796, impératrice de Russie
Marie-Antoinette, 1755-1793, épouse de Louis XVI.
Indira Gandhi, 1917-1984, femme politique indienne.
Seconde femme au monde élue démocratiquement à la tête d’un
gouvernement en 1966.
Golda Meir, 1898-1978, première femme à accéder au poste de
1er ministre en Israël en 1969. Troisième femme dans le monde
à ce niveau de responsabilité.
Simone Veil, 1927-, ministre de la Santé en 1974, elle fait adopter
en 1975 la loi autorisant en France l’IVG, dite « loi Veil ».
Margaret Thatcher, 1925-, femme politique britannique. Première femme
1er ministre en Europe en 1979.
Benazir Bhutto, 1953-2007, femme politique pakistanaise.
Première femme élue démocratiquement à la tête d’un pays musulman en 1988.
Victime d’un attentat-suicide en 2007.
GWENAËLLE BOISSELEAU / Paris / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
IL A DIT QUE J'AVAIS OUBLIE DE REPASSER SA CHEMISE..
En 2007, en France :
Les violences conjugales
Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
47 500 plaintes pour violences conjugales ont été enregistrées
par la police et la gendarmerie (elles concernent 2,3 % des femmes
de 15 ans ou plus).
On estime que seulement 21 % des agressions donnent lieu à une plainte.
Les violences conjugales sont punies de six mois d’emprisonnement
et 7 500 euros d’amende à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros
d’amende.
Le viol
48 000 viols sont perpétrés par an, soit 12 viols par jour.
Les auteurs de viols sont dans 80 % des cas une personne connue
de la victime.
On estime que seulement une victime de viol sur 10 porte plainte.
Le viol est un crime passible de 15 ans de prison et de réclusion
criminelle à perpétuité en cas de viol avec tortures.
NATHALIE EYRAUD / Strasbourg / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
MADAME... MADEMOISELLE...
Une fille, en naissant, reçoit le nom de son père
(patronyme = pater onyme = le nom du père).
En se mariant, l’usageen France veut qu’elle perde son nom au profit
de celui de son mari.
Sa civilité se modifie aussi, de Mademoiselle elle devient Madame.
Un garçon, à la naissance, reçoit le nom de son père. Il le transmettra
à sa femme et à ses enfants.
La loi publiée au Journal officiel le 5 mars 2002 et entrée en
vigueur au 1er janvier 2005 intègre la possibilité de la transmission
du nom de la mère. Les enfants pourront porter le nom de leur père
ou de leur mère ou une combinaison des noms des deux parents
et les transmettre à leurs propres enfants.
« Le nom d’un être humain est une composante essentielle
de sa personne, peut-être même un fragment de son âme. »
Sigmund Freud, Totem et tabou, Petite bibliothèque Payot, 2001
CLARA DUTILLEUL / Strasbourg / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
JE TE HAIS... MON AMOUR
À partir de la fin des années 1960 le modèle familial basé
sur le patriarcat, les pratiques et les stéréotypes qui régissent
les rapports entre les hommes et les femmes sont profondément remis
en cause collectivement et individuellement.
L’accès à la pilule contraceptive (loi Neuwirth, 1967), la légalisation de l’avortement
(loi Veil, 1975), la reconnaissance des femmes dans la sphère publique
et la place grandissante qu’elles occupent sur le marché du travail
leur permettent d’affirmer le droit à disposer d’elles-mêmes et
de leur corps.
Tous ces changements ont redessiné le contexte de l’exercice de
la sexualité.
L’enquête de 2006 sur la sexualité en France* a mis en évidence
un rapprochement de l’âge d’entrée dans la sexualité entre
les hommes et les femmes (de 20,6 ans pour les femmes et 18,8 ans
pour les hommes en 1950 à 17,6 ans pour les femmes et 17,2 ans pour
les hommes en 2006).
La différence du nombre de partenaires déclarés au cours de la vie s’atténue,
il passe de 1,9 pour les femmes en 1970 à 5,1 en 2006 et reste
constant pour les hommes à 12,9.
Le modèle du couple change, la déconstruction des anciens repères
ne signifie pas forcément dissolution, mais la construction possible
de nouveaux partages.
Les trajectoires affectives et conjugales se diversifient : union libre, pacs, familles monoparentales, recomposées, homoparentales.
Parallèlement à cela, l’institution du mariage s’est fortement affaiblie,
le nombre de divorces s’accroît(46,9 pour 100 mariages en 2006).
* Nathalie Bajos, Michel Bozon, Enquête sur la sexualité en France : pratiques,
genre et santé, La Découverte, 2008
VANIA CHEYSSIAL / Bordeaux / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
SEMBLABLE ET DIFFÉRENT
« L’AUTRE EST UN AUTRE-QUE-MOI
PARCE QU’IL EST RELATIVEMENT LE MÊME,
PARCE QU’IL EST À LA FOIS SEMBLABLE
ET DIFFÉRENT. »
VLADIMIR JANKÉLÉVITCH,
LE PUR ET L’IMPUR, FLAMMARION, 1960
AMANDA SNELL / Grenoble / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
WALK A MILE IN MY SHOES
Petites phrases prises au gré des blogs...
Filles : Si j’étais un garçon...
je dirais encore plus de gros mots, des blagues graveleuses.
j’aurais des jambes bien poilues que j’exhiberais avec fierté.
je pourrais rentrer tard le soir sans flipper dans le métro.
je me baladerais torse nu tout l’été.
j’arrêterais de me prendre la tête pour dire non sans être blessante.
je ne me serais pas fait agresser dans la rue, quand j’étais
au collège, par un vieil obsédé arguant que j’avais une jupe
« trop courte » et que ça lui donnait le droit d’y mettre les mains.
Garçons : Si j’étais une fille...
je saurais enfin ce que veut dire « être un homme ».
je serais lesbienne.
j’irais toujours inviter les mecs à danser en soirée.
je me toucherais tout le temps les seins.
je serais moi, mais en imbuvable, parce qu’il est des défauts parmi
les miens qu’on passe à un homme mais que bizarrement on ne pardonne
pas à une femme.
En fait là, plus j’avance plus je suis en train de me dire
que ce n’est pas du tout marrant d’être une femme.
DAVID RABAU / Gand / Belgique / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
Et vous si vous étiez un homme?
ou une femme?
Que diriez vous pour faire la suite?
Ces images sont disponibles en affiches (60x80 cm) et en tracts (15x20 cm).vendues sur le site du crips
Le Crips Ile-de-France (Centre régional d’information et de prévention du sida)
http://www.lecrips-idf.net/index.html
LES FEMMES DANS L’HISTOIRE
L’histoire, telle qu’elle est transmise dans les écoles et universités,
est écrite par des historiens, spécialistes du décryptage et de
l’interprétation des archives.
Or, jusqu’à une période récente,les sources émanant directement des femmes
ou sur les femmes étaient rares.
Ceci explique, en partie, la difficulté à élaborer une histoire des femmes ou même
à comprendre leur place dans l’histoire politique,économique, religieuse et culturelle.
Liste forcément incomplète de femmes célèbres démontrant par là-même
l’arbitraire de la mémoire historique et culturelle de notre société :
Nefertiti, 1377 à 1358 av. J.-C., épouse d’Aménophis IV, roi d’Égypte.
Cléopâtre VII, 69 à 30 av. J.-C., reine d’Égypte.
Salomé dite la danseuse, 31 apr. J.-C., fille d’Hérode-Philippe
et d’Hérodias.
Aliénor d’Aquitaine, 1122-1204, reine de France puis d’Angleterre.
Jeanne d’Arc, 1412-1431, elle obligea les Anglais à lever le siège
d’Orléans (1429). Elle fut brûlée à Rouen par les Anglais.
Catherine de Médicis, 1519-1589, reine de France, femme d’Henri II.
La Grande Catherine (Catherine II), 1729-1796, impératrice de Russie
Marie-Antoinette, 1755-1793, épouse de Louis XVI.
Indira Gandhi, 1917-1984, femme politique indienne.
Seconde femme au monde élue démocratiquement à la tête d’un
gouvernement en 1966.
Golda Meir, 1898-1978, première femme à accéder au poste de
1er ministre en Israël en 1969. Troisième femme dans le monde
à ce niveau de responsabilité.
Simone Veil, 1927-, ministre de la Santé en 1974, elle fait adopter
en 1975 la loi autorisant en France l’IVG, dite « loi Veil ».
Margaret Thatcher, 1925-, femme politique britannique. Première femme
1er ministre en Europe en 1979.
Benazir Bhutto, 1953-2007, femme politique pakistanaise.
Première femme élue démocratiquement à la tête d’un pays musulman en 1988.
Victime d’un attentat-suicide en 2007.
GWENAËLLE BOISSELEAU / Paris / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
IL A DIT QUE J'AVAIS OUBLIE DE REPASSER SA CHEMISE..
En 2007, en France :
Les violences conjugales
Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
47 500 plaintes pour violences conjugales ont été enregistrées
par la police et la gendarmerie (elles concernent 2,3 % des femmes
de 15 ans ou plus).
On estime que seulement 21 % des agressions donnent lieu à une plainte.
Les violences conjugales sont punies de six mois d’emprisonnement
et 7 500 euros d’amende à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros
d’amende.
Le viol
48 000 viols sont perpétrés par an, soit 12 viols par jour.
Les auteurs de viols sont dans 80 % des cas une personne connue
de la victime.
On estime que seulement une victime de viol sur 10 porte plainte.
Le viol est un crime passible de 15 ans de prison et de réclusion
criminelle à perpétuité en cas de viol avec tortures.
NATHALIE EYRAUD / Strasbourg / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
MADAME... MADEMOISELLE...
Une fille, en naissant, reçoit le nom de son père
(patronyme = pater onyme = le nom du père).
En se mariant, l’usageen France veut qu’elle perde son nom au profit
de celui de son mari.
Sa civilité se modifie aussi, de Mademoiselle elle devient Madame.
Un garçon, à la naissance, reçoit le nom de son père. Il le transmettra
à sa femme et à ses enfants.
La loi publiée au Journal officiel le 5 mars 2002 et entrée en
vigueur au 1er janvier 2005 intègre la possibilité de la transmission
du nom de la mère. Les enfants pourront porter le nom de leur père
ou de leur mère ou une combinaison des noms des deux parents
et les transmettre à leurs propres enfants.
« Le nom d’un être humain est une composante essentielle
de sa personne, peut-être même un fragment de son âme. »
Sigmund Freud, Totem et tabou, Petite bibliothèque Payot, 2001
CLARA DUTILLEUL / Strasbourg / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
JE TE HAIS... MON AMOUR
À partir de la fin des années 1960 le modèle familial basé
sur le patriarcat, les pratiques et les stéréotypes qui régissent
les rapports entre les hommes et les femmes sont profondément remis
en cause collectivement et individuellement.
L’accès à la pilule contraceptive (loi Neuwirth, 1967), la légalisation de l’avortement
(loi Veil, 1975), la reconnaissance des femmes dans la sphère publique
et la place grandissante qu’elles occupent sur le marché du travail
leur permettent d’affirmer le droit à disposer d’elles-mêmes et
de leur corps.
Tous ces changements ont redessiné le contexte de l’exercice de
la sexualité.
L’enquête de 2006 sur la sexualité en France* a mis en évidence
un rapprochement de l’âge d’entrée dans la sexualité entre
les hommes et les femmes (de 20,6 ans pour les femmes et 18,8 ans
pour les hommes en 1950 à 17,6 ans pour les femmes et 17,2 ans pour
les hommes en 2006).
La différence du nombre de partenaires déclarés au cours de la vie s’atténue,
il passe de 1,9 pour les femmes en 1970 à 5,1 en 2006 et reste
constant pour les hommes à 12,9.
Le modèle du couple change, la déconstruction des anciens repères
ne signifie pas forcément dissolution, mais la construction possible
de nouveaux partages.
Les trajectoires affectives et conjugales se diversifient : union libre, pacs, familles monoparentales, recomposées, homoparentales.
Parallèlement à cela, l’institution du mariage s’est fortement affaiblie,
le nombre de divorces s’accroît(46,9 pour 100 mariages en 2006).
* Nathalie Bajos, Michel Bozon, Enquête sur la sexualité en France : pratiques,
genre et santé, La Découverte, 2008
VANIA CHEYSSIAL / Bordeaux / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
SEMBLABLE ET DIFFÉRENT
« L’AUTRE EST UN AUTRE-QUE-MOI
PARCE QU’IL EST RELATIVEMENT LE MÊME,
PARCE QU’IL EST À LA FOIS SEMBLABLE
ET DIFFÉRENT. »
VLADIMIR JANKÉLÉVITCH,
LE PUR ET L’IMPUR, FLAMMARION, 1960
AMANDA SNELL / Grenoble / France / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS
NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES
WALK A MILE IN MY SHOES
Petites phrases prises au gré des blogs...
Filles : Si j’étais un garçon...
je dirais encore plus de gros mots, des blagues graveleuses.
j’aurais des jambes bien poilues que j’exhiberais avec fierté.
je pourrais rentrer tard le soir sans flipper dans le métro.
je me baladerais torse nu tout l’été.
j’arrêterais de me prendre la tête pour dire non sans être blessante.
je ne me serais pas fait agresser dans la rue, quand j’étais
au collège, par un vieil obsédé arguant que j’avais une jupe
« trop courte » et que ça lui donnait le droit d’y mettre les mains.
Garçons : Si j’étais une fille...
je saurais enfin ce que veut dire « être un homme ».
je serais lesbienne.
j’irais toujours inviter les mecs à danser en soirée.
je me toucherais tout le temps les seins.
je serais moi, mais en imbuvable, parce qu’il est des défauts parmi
les miens qu’on passe à un homme mais que bizarrement on ne pardonne
pas à une femme.
En fait là, plus j’avance plus je suis en train de me dire
que ce n’est pas du tout marrant d’être une femme.
DAVID RABAU / Gand / Belgique / NOUS, LES HOMMES ET LES FEMMES / CONCOURS D’AFFICHES “ÉTUDIANTS, TOUS À CHAUMONT !” / CRIPS ÎLE-DE-FRANCE AVEC LE SOUTIEN DU CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE, DE L’ACSÉ ET DE L’INPES
Et vous si vous étiez un homme?
ou une femme?
Que diriez vous pour faire la suite?
Ces images sont disponibles en affiches (60x80 cm) et en tracts (15x20 cm).vendues sur le site du crips
Le Crips Ile-de-France (Centre régional d’information et de prévention du sida)
http://www.lecrips-idf.net/index.html
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