Publié le 20 février 1909 dans le Figaro, en onze points volontaires, provocants et nerveux,
Filippo Tommaso Marinetti écrivait le Manifeste du futurisme.
Cette avant-garde teintée de
fascisme et de
misogynie, entendait balayer le vieux siècle et faire entrer le monde dans le
XXe siècle aux forceps.
A Paris, le Centre
Pompidou rend hommage à ce mouvement pictural et culturel qui souhaitait révolutionner la vision du monde par une esthétique radieuse et futuriste.
L'Expo est contestée et contestable.
A voir pour quelques
tableaux de peintres comme
Malevitch,
Duchamp, et
Popova.
Et nous? Ne sommes nous pas à l’amorce d’un monde nouveau où il est temps de réinventer notre façon de vivre et de penser?Un monde qui doit se projeter de toute urgence dans l’imaginaire, qui doit investir dans la recherche et la science, stimuler les ingénieurs et les créateurs à trouver d'autres schémas, pour faire en sorte
que enfin notre futur ait de l’avenir.
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Tuer le présent pour penser l’avenir. (comme auraient déclaré les futuristes!)
Une crise économique dite sans précédent, une poussée climatique dite catastrophique, un présent trop omniprésent nous plonge dans la dépression et plombe nos meilleurs esprits visionnaires,occultant toutes perspectives positives.
Pourquoi , la presse montre elle
crescendo, un présent dramatique, condamnée aux racolages pour retrouver une audience captée par internet?
Les journaux télévisés ou de radio jouent de la surenchère et du voyeurisme, pour garder leurs téléspectateurs faisant mousser les rubriques faits divers qui sans analyses pertinentes font plus de mal que de bien.
Comment regarder devant soi quand on a comme les autruches, la tête dans le sable?
Pourtant certains inventent des voitures moins dévoreuses
d'énergie, des avions vont moins vite pour consommer moins, des trains arrivent à l'heure, des enfants vivent heureux et en toute sécurité, sans portable.
Des villages s'inscrivent sous les logos de slow
cities. Parmi vous certains ont déjà fait le choix de la slow attitude et de la slow
food, adoptant la devise italienne "qui va piano va
sano".
Vous les
autourd'Elles avez déjà commencé à réagir, en adhérant, en adoptant notre réseau, en le
nourrissant de vos
infos et de vos commentaires.
Le fait
d'appartenir même de loin, même épisodiquement, à notre famille, notre tribu, donne le sentiment de partager une communauté d'idées et de gestes au sein d'un village, d'un canton.
ET C'EST RARE ! ! ! ICI BAS !
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Les esprits positifs sont là à
Autourd'Elles