16 novembre 2008

Envie de lire...
Si quelqu'une a lu ce livre j'aimerai bien savoir: (Nicole)


Les femmes d’Arlington Park
Présentation de l'éditeur– une banlieue résidentielle en Angleterre – ont tout pour être heureuses. En apparence.

Car il n’en est rien. Derrière ces vies tirées au cordeau, frustrations, jalousies, déceptions règnent sans partage.

Juliet Randall, Maisie Carrington, Amanda Clapp, Solly Keir-Leigh : chacune a le sentiment d’être passée à côté de sa vie. Chacune tente de se révolter, de résister à la banalité, au passage du temps qui émousse le désir, fane la beauté et affaiblit les êtres.

Fille spirituelle de Virginia Woolf et de Nathalie Sarraute, Rachel Cusk raconte vingt-quatre heures de la vie de ces femmes. On entre dans leur cuisine, on les suit au supermarché, dans une cabine d’essayage. On pénètre aussi dans leur conscience et leurs pensées.

Arlington Park dynamite les clichés sur la famille, le couple, la maternité, avec une lucidité dévastatrice. C’est un champ de bataille que Rachel Cusk nous montre, un monde « barbare jusqu’à la moelle ». --Ce texte fait référence à l'édition Broché .

Parmi les raisons qui l’ont poussée à écrire ce roman, Rachel Cusk avoue avoir été interpellée par la régression sociale que s’imposent presque naturellement certaines femmes une fois mariées. “Même si elles ont vécu une vie que des années de féminisme ont préparé pour elles, elles peuvent tout oublier, tout laisser tomber et vivre comme des femmes d’une autre époque. C’est le changement que cet univers domestique particulier requiert de l’individu qui m’intéresse. Il doit agir pour remettre en question la culture de la femme et du mari, de la mère et des enfants. C’est à établir un sens individuel de la justice dans le foyer que ces femmes ont échoué dans le roman.” Entre les navettes pour accompagner les enfants, les courses, la cuisine, les obligations mondaines, la sortie au centre commercial prend des airs de bouée de sauvetage, le temps d’essayer des vêtements récalcitrants sur des corps désobéissants. Sous la pluie battante, sur le trottoirs et derrière les portes d’Arlington Park, les existences sont délavées, trop étroites. Les habitantes ont oublié de rester femmes quand elles ont fondé leur famille. Elles se débattent avec leurs rancoeurs, en lorgnant de temps en temps de l’autre côté de la clôture, comme pour se rassurer... Si la vision de la femme au foyer de Rachel Cusk peut inquiéter, c’est que la jeune écrivain ne considère pas tout progrès comme définitivement acquis. “Le livre décrit un monde postféministe. Mais je crois qu’il doit y avoir une politique organisée pour les femmes, au même titre que pour la question de la race ou de la pauvreté. Je ne crois pas que le féminisme puisse reposer simplement sur des choix individuels et je ne comprends pas vraiment pourquoi les femmes se sont détournées du féminisme, pourquoi il est si pénible pour elles qu’un nom soit donné à leur besoin d’égalité.”
La suite sur Evenne



" 1.2.3.4.5.
Sarah MOON
C'est trop trop bien!

un livre sur son travail...
"12345" est donc un livre. (Plutôt 5 livres dans un coffret) Pas seulement un nouveau livre sur Sarah Moon, mais un regard rétrospectif et très personnel sur la totalité de son travail : mode, portraits, paysages, contes... des textes, des souvenirs et le long métrage "Mississipi one". Mis en forme, pensé par Sarah Moon, ce livre d’artiste est destiné à devenir une référence pour qui aime son univers ou souhaite le découvrir.
Dans le cadre du mois de la photographie à paris & jusqu'au 6 dé Expo à la

Galerie Camera Obscura
268, boulevard Raspail
75014 Paris
Tél : + 33 1 45 45 67 08
http://www.galeriecameraobscura.fr/
Accueil du public du mardi au samedi, de 13h à 19h, ou sur rendez-vous

Le livre est beau très beau mais cher: 120 euors , l'expo est gratuite courez courez....
c'est en face la fondation Cartier .

une voix chaude pour l'hiver....à découvrir, à aimer

Découvrez Vanessa da Mata!

Aucun commentaire: